10/06/2018 Granit’Montana Ultime 9ème éditions

Salut Les ReD,

Samedi fin de journée, arrivé au camping, rempli de vététistes sous un ciel clément. Je retrouve quelques têtes connues sur nos randos locales, le reste des troupes viennent des régions plus ou moins lointaines. Arrive la nuit, avec elle les éclairs et tonnerre. La nuit ne fut pas repoussante ni rassurante. Il a plu une bonne partie.

7h00 le départ. La pluie a cessée et le ciel commence a être dégagé. Nous sommes environs 200. Les premiers mètre sont très gras, ça promet !

Un début de parcours semblable aux autres années. Les premières descentes se feront à pied voir sur les fesses. Nous étions la première vague à partir. Le terrain n’est pas encore défoncé.

Premier ravito au 15 km après 1h45, ça va encore. Je repars tranquillement. Là, les zones techniques arrivent et s’enchainent. Ce n’est pas facile de rester sur le vélo. Les descentes son vraiment hard et les côtes de granit difficiles à franchir. Je sens que mes guibolles ne sont pas aux meilleurs de leur forme…je commence a pensé que ça ne va pas être le bon jours….

Deuxième ravito au 30 km après 3h15, je commence à avoir des crampes et la fatigue est bien là. Je repars après mettre bien ravitaillé (sucré salé). Mais je n’ai plus de jus. Les côtes se font à pied…c’est pénible. Il y a du soleil, ça commence a chauffé. Je songe à arrêter...La fameuse boucle de Sauvagnac arrive, pour moi c’est la partie la plus dur. C’est un enchainement de côtes en balcon, descentes DH et techniques où il n’y a aucun moment pour récupérer. Il y a une côte que nous ferons carrément dans le ruisseau d’eau et de galets.

Troisième ravito au 48 km après 5H15, je suis rincé. Je mange comme quatre en espérant que la forme revienne. Ça repart toujours sur des singles techniques, avec la fatigue je les apprécie de moins en moins. Les crampes sont toujours là. Les côtes sont interminables. Les participants du 55 km nous rejoignent, c’est quand même plus sympa en groupe.

Quatrième et dernier ravito au 67 km après 7H30. Je pense au sticker « finisher » pour me motiver. Je repars et il y a toujours autant de côtes. Mais je les passe sur le vélo. La pluie arrive tout doucement, mais ne dure pas ; Cela devient un déluge ! Il reste presque 7 km, les chemins deviennent très, très glissants et les descentes, même à pied, sont fatigantes. Je fini sous une pluie battante.il est 16h55 !!

Après avoir passé toutes les barrières de cette Granit ’Montana 9ème éditions, je la boucle cramé avec 80 km, 3100 dénivelé+, 8h55 et quelles chutes.

Bravo au sprinter club d’Ambazac, pour la qualité de leur organisation.

Prochainement une petite vidéo…

Fillloche

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